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quinta-feira, 31 de março de 2011

O Retrato de Jesus 02/04




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O livro “História de Roma” de Indro Montanelli, Ed. Record, Copyright 1969, em seu capítulo 22 ‘Uma ceia em Roma’ , quando fala de Sila e da corrupção reinante em Roma nos estertores da República, dá a palavra a um membro do tribunal de nome Lêntulo Sura, que fora absolvido pelos jurados com maioria de dois votos e que falou, batendo com a mão na cabeça: “- Com os diabos, comprei um a mais. E por um preço maior!...”   Assim, ampliamos as informações sobre a primeira encarnação conhecida de Emmanuel, à época com moral e valores bem distintos de poucos séculos após.

            Para melhor localizar Sura no seu contexto histórico, registremos, ainda com base em Indro: Sila foi edil em 99, pretor em 98 e eleito proconsul em 88 a.C.. Lúcio Cornélio Sila era seu nome. Excelente comandante, corajoso e com ascendência sobre seus soldados. Como pretor foi comandante de uma divisão da Capadócia até que montou um exército e se interpôs a Sulpício Rufo, tomando o poder em Roma. Assume o comando militar como proconsul e permite a eleição de dois cônsules para o despacho dos assuntos da pátria: o aristocrata Cneu Otávio e o plebeu Cornélio Cina. Otávio e Cina se desentendem imediatamente. Otávio vence e Cina foge. Morrem 10 000 em Roma. Cina rearma-se e retorna a Roma. Mata Otávio e outros senadores. Sila cercava Atenas enquanto Cina governava despótico em Roma. Sila toma Atenas onde correm rios de sangue. As vitórias sucediam-se até que Flaco chega com a ordem de substituí-lo no comando. Flaco abandona a idéia, subordina-se a Sila que, por sua vez, retorna a Roma. Cina morre por seus soldados. Após vencer outros opositores, Sila retorna a Roma em 27/28 de Janeiro de 81 a.C., triunfante. Sila cunhou moedas sendo dele a 1a estátua equestre de Roma. Governa por dois anos, distribui terras aos veteranos, revigora o Senado, recoloca o poder nas mãos desse mesmos senadores e retira-se da vida pública. Após, morre (de câncer?). Os patrícios, ao invés de recolocar em ordem o governo e a sociedade, usam esse mesmo governo para roubar, corromper e matar. Tudo era uma questão de dinheiro.
Neste momento, César estava na Espanha em campanha.
      Este o ambiente social em que viveu Lêntulus Sura.          
            Tomemos  agora  outra  fonte:  “A  Natureza  do  Corpo  de  Jesus  Cristo”,  edição  da  Cruzada Espiritualista,  RJ (edição de 1930), de Gustavo Macedo, sem nos prendermos ao conteúdo do livro propriamente dito. 
           
            “De  um   velho  manuscrito,  descoberto  por  Mr.  DU  SHILLEUL,  em  1853,  na  Biblioteca  de  DONAL       - Vide ANNAES DA PHILOSOFIA CHRISTÃ, t. 8º, pag. 370.”
            Em nossas pesquisas localizamos o original em francês chamado “Annales de Philosophie Chrétienne” - Recueil Périodique, páginas 372 a 375, 2e Édition, 1841, Tome VIII, Paris (Au bureau des Annales de Philosophie Crétienne, Rue St. Guillaume, nº24, Faub. St. Germais 1834):

            “Lettre de P. Lentulus Sur La Personne de Jésus Christ
            L’antiquité ecclésiatique n’a point fait mention de cette lettre; ce n’est que vers le 14e au le 15e siècle qu’elle a été publiée et citée: il est donc probable qu’elle été inventée par quelque auteur du moyen-âge, qui, encore, n’a past fait grande preuve d’habilité.
            Nous allons d’abord donner quelques renseignemens sur son origine et sur son authenticité; nous la ferons connaitre ensuite.
            Il existait dans la bibliothèque d’Iéna un manuscrit des evangiles exécuté dans le 15e siècle, en tête duquel on lisait:
            ‘On assure qu’au tems de César Octave, Publius Lentulus, proconsul om Judée, sons le roi Hérode, écrivit aux sénateurs romains la lettre suivante, qui fut trouvée plus tard par Eutrope, dans les Annales de Rome.’
            Venait ensuite la lettre, écrite en belles lettres d’or.
            S’il faut s’en rapporter à ce texte, la non - authenticité de cette lettre n’est pas douteuse. Em effect, ce Publius Lentulus n’ est point connu dans l’histoire, et c’est à tort qu’on nous le présente comme proconsul, et ayant exercé les fonctions de gouverneur en Judée, avant Ponce Pilate. - C’etait Valérius Gratus qui remplissait alors ces fonctions, ou, pou parler plus exactement, les fonctions de procurateur de la Judée. Gratus fut envoyé dans ce pays l’an 15 de l’ ère vulgaire. Pilate lui succéda, l’an 26, et y exerça cet emploi jusqu’en l’an 38, cinq ans à-peu-près après la mort de Jésus, époque ou il fut dénoncé, jugé et condamné à l’exit. - Il eut ensuite pour successeur Marcéllus - On voit donc qu’il n’est nullement parlé de Lentulus.
            Quant à cet Eutrope, que l’on dit avoir recueilli cette lettre dans les archives du sénat, son existence n’est pas plus connue que celle de Lentulus.  Suivant les uns, ce serait l’abréviateur de  l’Histoire romaine (né  vers  l’an 310  et  mort  vers 390 ), que l’on a voulu favie passer pour chrétien, parce qu’il a dit que Julien avait persécuté de christianisme, mais sans verser de sang. Suivant d’autres, ce serait Eutrope, disciple d’un certain Abdias que l’on dit avoir été premier évêque de Babylone,  et l’un des soixante - douze disciples du Sauveur. Ces deux opinions sont aussi dénuées de preuves l’une que l’autre.
            Cependant, si cette lettre n’est pas authentique, les renscignements qu’elle renferme ne sont pas  moins curieux, en ce qu’ils paraissent contenir toutes les traditions qui avaient cours sur la personne du Sauveur Jésus, à l’époque ou elle aéte composée. Elle présente encore cette circonstance assez particuliere, que ces traits du visage sont semblables à ceux qui sont assignés à la figuré de Sauveur dans le portrait d’une haute antiquité, qui existe dans la chapelle de Saint-Calliste des Catacombes, et que nous donnons dans la lithographie jointe à ce Nº, figure 3.”
           
TOME VIII Nº 47 - 2e edition - 184
            Voici la traduction littérale de cetre lettre, qui a été reproduite plusieurs fois en toutes les langues:

            “On a vu dans ce tems paraître un homme, et il vit encore,  un  homme d’une grande vertu, qui se nomme Jésus-Christ; in le dit un prophète puissant en ouvres, ses disciples l’appelent Fils de Dieu.
              Il ressuscite les morts, et guérit toute espèce de maladies et d’incommodités. Cet homme est dúne stature haut et bien proportionnée.(1)
            Sa physionomie annonce la sevérité, mais elle a beaucoup déxpression, de sorte que ceux qui le regardent ne peuvent s’empêcher de l’aimer, et en même tems de la craindre. Ses cheveux, tirant sur le roux, descendent lisses jusqu’au bas des oreilles, et de là tombent en boucles floitances avec grâce sur ses épaules; ils sont parlagés sur le sommet de la tête à la manière des Nazaréens.
            Sont front est unit et serein, il n’a aucune tache sur la figure. Ses joues sont relevées d’un certain incarnant, qui n’est point trop foncé. Il est d’un aspect agréable et ouvert. Son nez et sa bouche son très bien. Sa barbe, assez touffue et de la couleur de ses cheveux, se partage en deux au bas du menton.
             Il a leux yeux bleus et très-brillans. On remarque em lui quelque chose de formidable quand il réprimande et qu’il fait des reprouches, tandis que la douceur et l’amabilité accompagnet toujours ses instructions et ses axhortations. Son visage a une grâce admirable mêlée de gravité. On ne l’a jamais su rire, mais on l’a vus pleurer.
            Sa taille est bien prise; ses mains sont longues et belles, et ses bras ont beaucoup de grâce. Son langage est toujours graveet mesuré, mais il parle peu.
             Enfin on ne peut discovenir en le voyant, qu c’est le plus beau des hommes.” (1)

            “Tel est le portrait de Jésus-Christ, tracé par le prétendu Lentulus. Il est certain qu’on n’y trouve rien qui répugne à l’idée que l’on peut se faire de la personne du Sauveur, ni à ce que nous en dit l’Évangile.

            (1)      Jean-Henry Maius  (theologi  cognominis  filius)  dans  ses  Observationes  sacral, lib.III,   p.21.   remarque
 (d’aprèsune lettre de S. Jean Damascène à l’empereur Théophile, donnée par Combetis dans son Originum Constantotinopolitarum manipulus, p.114), que le Sauveur est réprésenté excellenti statura junctis superciliis, oculis venustis; et que Nicéphore (dont nous parlerons bientôt) lui donne une taille de sept palmes (5 pieds 4pouces 2lignes), quoique le P. Vavassor, d’après le moine Epiphanius, ne lui donne que six palmes. Voy son livre de forma Christi, c.III, nº5 S 4.
            L’Evangile semblerait donner à entendre que Jésus-Christ n’était pas très-grand; car s’il eùt été d’une taille supérieure, Zachée (S.Luc., XIX, 2, 5, 8) n’aurait pas eu besoin de monter un sycomore pour le voir et le distigner dans le foule.”

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